Chelsea, papa Andrew et maman Katherine, voilà mon histoire parfaite ! Mais bien souvent dans la vie, tout n'est pas comme on le souhaite JUSTEMENT ! Patience, vous allez très vite comprendre. Je me lance. J'ai vu le jour le 4 Mars 1991 dans cette grande ville qu'on surnomme « La grosse pomme », autrement dit New York. Fille d'un grand promoteur de voiture et d'une célèbre femme d'entreprise, ma venue au monde ne fut pas la plus discrète. Je peux vous ressortir les quelques magasines people qui ont parlé de moi Chelsea Ruby Oxburry. Même si je doute que ça ne vous est pas de très grande utilité. Qui dit petite fille de riches, dit petite fille pourrit gâtée qui cris au loup pour que dix servantes débarques à son petit soin. J'ai une enfance et une adolescence des plus heureuse. Du moins c'est ce que j'ai toujours vu du petit bout de mon nez. Puisque je l'avoue complètement, seule ma petite personne me préoccupe. Je n'ai jamais vu a quel point mes parents de haïssaient et à quel point ma petite vie de fille parfaite allait changer.

La petite punaise trop gâtée se métamorphosa très vite en jeune femme sur d'elle. Un peu trop d'ailleurs. Arrivée au lycée, j'entrais dans l'équipe des pom-pom girls et prenais tout aussi vite la grosse tête en prenant la place de capitaine. Tous le monde me mangeais dans la main. Tout les mecs rêvaient de sortir ou coucher avec moi, quant à toutes les filles, sans aucune prétention, je le dis, elle voulaient être moi. Chelsea R. Oxburry connue pour son nombre incalculable d'amis au lycée. Vous aviez intérêt de l'être d'ailleurs. Car je n'ai jamais hésité à écraser toute personne se mettant sur mon passage. Ces personnes là n'avait qu'un très court moment de gloire car je m'arrangeais toujours pour bien les mettre plus bas que terre et détruire leur vie entière. Comment ? C'est simple ! Tu couche avec le petit copain, tu fais « amie amie » avec cette personne, qui bêtement et naïvement te présente ses parents, là tu les mets à dos et pour finir en beauté tu « pique » les amis. Recette de garce qui fonctionne parfaitement. Il faut savoir endormir les gens et les piquer telle une vipère au bon endroit au bon moment.

Les mecs, les gens, je m'en foutais royalement. Ma mère, mon père, mon argent, mon rôle de leader étaient les seules choses qui n'importaient. Jusqu'au jour où Scott fit son apparition. Scott le parfait « gentil », capitaine de l'équipe de foot, qui sait canaliser et calmer les petites garces dans mon genre. Scott est très vite devenu tout pour moi. Il avait même réussis à me faire « changer », « devenir gentille ». Mais voilà, ma très chère mère ne le supportait pas, quant à mon père, à cette époque là il était pas mal absent. Je me demande même si mes parents étaient encore ensemble. Il n'était jamais là. Si ça se trouve il c'était déjà barré depuis un moment. Voilà que la pire chose du monde arriva. Je tombais enceinte de Scott... Quand ma mère l'appris c'était la fin du monde ! Pour elle une femme devait être indépendante avant d'être maman. C'est ce jour-là où j'appris qu'elle n'avait jamais voulu de moi. C'est ce jour-là aussi qu'elle m'annonça qu'on déménageais pour l'Australie. Pourquoi ? Car mon père et elle divorçaient, car j'étais enceinte et qu'il me fallait « un nouvel air », que d'après elle je devais me reprendre et enfin car cette chère Katherine avait dans l'intention d'ouvrir sa boite en Australie et qu'elle devait être sur les lieux pour superviser tout ça.

J'avais à peine 18 ans, j'étais enceinte, amoureuse et j'avais l'intention de garder ce bébé. Mais j'ai très vite changé d'avis quand me mère m'as donné une lettre écrit par Scott qui disait qu'il ne voulait pas de cet enfant, que je devais avorter et suivre ma mère puis partir en Australie. Elle a aussi pris bien le soin de me donner une photo de Scott accompagné d'une blonde. Photo qui laissait montrer mon petit ami un peu trop proche de cette pimbêche. Contre mon grès je fis ce qu'il m'avait été demandé. J'avortais, quittait Scott (sans vraiment le quitter puisque je n'eu aucun contact avec lui) et je partais vivre en Australie, à Broome avec Katherine. C'est comme ça que j'appel ma mère. Par son prénom.

Voilà que j'arrivais à Broome à 18 ans. Au début je ne savais pas vraiment où me mettre. Tous le monde se connaissait, c'était la dernière année de lycée, j'étais plutôt mal.. Mais ma nature de garce manipulatrice, meneuse repris vite le dessus et Scott ne fut qu'un souvenir lointain bien enfoui au fond de ma tête. Très vite je repris le « pouvoir » et instaurait ma lois à Broome. La capitaine des pom-pom girls eu très vite un accident bête et j'en avais profité pour lui prendre sa place en douceur, en brossant tout le monde dans le sens du poil et en les mettant dans ma poche. Puis un jour, dans ce café, ce gars, Kyle, il apparu subitement en essayant de m'attirer par l'une de ses blagues. Je ne devais pas être d'humeur ce jour-là puisque je l'ai directement rembarré. Pour autant il ne s'est pas dégonflé pour autant. Très vite nous avons fait naître une complicité entre nous. C'est alors qu'il m'a présenté Coleen. Au début ce n'était pas l'amour fou avec cette fille. De l’intérêt qu'on portait toutes les deux à Kyle. Mais très vite les  « lionnes » que nous étions se sont très vite adoucis et nous avons appris à nous connaître et sommes même devenus amies. Aujourd'hui Kyle, Coleen et moi on nous appellent les Unbearable. Nous sommes tous les trois de vrais petites vipères. Nous nous sommes très bien trouvés. Tant mieux pour ceux qui sont avec nous, tant pis pour ceux contre nous.